Senran Kagura Burst Re:Newal est un jeu d’action (mais pas que) dont le principe est de vous faire découvrir un groupe de jeune femmes : Asuka, Katsuragi, Ikaruga et leurs copines, aux formes très avantageuses, adeptes de sports de combat et qui se sentent l’âme de Ninjas (Shinobi). Elles ne sont pas seules et abandonnées dans la rue, elles se rendent à l’école… mais pas celle des sorciers… quoi que. Nos jeunes amies disposent d’un mentor : leur professeur Kiriya. Enfin bon par école je voulais plutôt dire une université, où certains enseignements n’ont rien à voir avec ce qu’il y paraît officiellement.
Une licence nouvelle ?
Si vous ne connaissez pas Senran Kagura, il faut que vous sachiez que nous n’en sommes pas à la première itération de cette licence puisque « quelques » titres ont vu le jour sur consoles (pour ne citer que les jeux vidéos), notamment sur PS Vita, PS4, 3DS mais aussi PC et Switch. La plupart des titres étant sortis au japon mais une bonne poignée également en Europe ou aux Etats-unis.
Enfin il est à noter que malgré que Senran Kagura soit une série que l’on a souvent rencontrée sur consoles portables, Burst Re:Newal ne paraîtra pas sur PS Vita comme c’était encore l’accoutumée il y a quelques temps avec « Estival Versus », « Shinovi versus » ou « Bon appétit » par exemple. Les affaires semblent pliées de ce côté.
J’peux pas j’ai cours
Quand on lance le jeu on se rend de suite compte de l’influence massive de la culture japonaise. Oublions 5 minutes les jeux jap qui ont tenté de se plier aux codes de l’ouest et apprécions le dépaysement. L’ambiance est posée, ne serait-ce que par le choix des voix japonaises caractéristiques du genre ou le style musical. A la base je ne suis pas adepte de tout cela… mais qui sait cela pourrait changer !
Une histoire de bustes rondouillets
Comme évoqué en introduction vous incarnerez une des 5 filles, héroïnes de la série Senran Kagura, et même d’autres personnages par la suite. Comme d’habitude dans les histoires de jeux d’actions, il y a des gentils et des vilains… et je vous le donne en mille : par défaut vous êtes du côté des gentils ! Ouf ! Il sera néanmoins possible d’exploiter le scénario du point de vue des forces obscures.


Tout le scénario va tourner autour de la fameuse école Hanzo et des combats que se livrent les forces du mal et nos héroïnes secrètement shinobis, défenderesses de la justice, et surtout, approuvées par le gouvernement.

En effet on apprend que les shinobis ont souvent été – et sont encore – utilisés à tord pour commettre des méfaits (payés comme mercenaires par des politiciens ou sociétés privées) et qu’il va falloir rétablir la balance grâce aux bons shinobis.
L’académie Hanzo est donc le terrain propice à la formation des forces du bien. Parmi un bon milliers d’étudiantes, seules quelques unes ont la « chance » de pouvoir être enseignées dans le plus grand des secrets. Au nez et à la barbe de tous.
L’introduction vidéo du jeu avec ses graphismes « anime », sa musique dynamique et ses scènes rapides met de suite dans l’ambiance. On découvre nos shinobis en pleine action… contre les forces du mal… et de la gravité.
Quoi de bon au menu ?
Premier choix : « Nouvelle partie » ou « charger/continuer ». Une fois les formalités de création d’une nouvelle sauvegarde effectuées (on se passerait bien de l’interface lourde de sauvegarde par défaut de la PS4) nous sommes face à un menu des plus complet ! Que de belles couleurs et formes je vois là !
Le menu principal nommé « Salle Ninja » comporte de nombreux éléments :


Missions : Pour commencer ou continuer l’aventure.
Dressing : afin d’habiller dignement nos héroïnes, leur adjoindre des costumes, tenues, accessoires…
Salle de données : Où sont compilées toutes les données que vous avez pu ramasser et acheter dans la boutique : photos, vidéos, musiques…
Boutique : Acheter des accessoires et autres petites choses sympathiques pour vos personnages. (achat in-game ou via le store au choix)
Choisir une école : qui s’apparente au choix d’un niveau de difficulté et des variations scénaristiques : débutant, jouer du côté des méchants… Il y a 3 écoles sélectionnables.
Sauvegarde : Sauvegarder manuellement
Réglages : Paramétrer le jeu à votre goût, comme par exemple afficher ou non le déchirement de tenues… je devine un sacré programme par la suite.


Le mode « missions » (ou histoire) va se composer de chapitres, divisés en… missions. Vous vous verrez affecter automatiquement le bon personnage pour chaque mission mais aurez par la suite le choix de les recommencer avec un autre perso.


Souvent cela démarre par une petite réunion des filles dans la salle ninja de leur établissement. Elles y passent leur vie.


« Oh il faut aller acheter à manger, oh j’ai perdu mon parchemin, oh ceci, oh cela » tout est prétexte une fois dehors, pour se retrouver face à des vilain(e)s dans des arènes de combat.
Les phases de combats et arènes :
Les phase de combats prennent place dans des sortes d’arènes virtuelles qui sont une portion restreinte d’un endroit public. Souvent des toits ou des terrasses immenses ou encore des galeries marchandes et autres parcs pour enfants. Ces arènes sont placées à l’intérieur d’une barrière de camouflage, afin d’effectuer des combats sans déranger le fonctionnement normal de la vie aux alentours et surtout rester discret… car ne l’oublions pas les shinobis ne sont pas censés exister. Enfin, de la vie il n’y en a pas beaucoup aux alentours, l’ambiance « c’est dimanche tout le monde chez-soi » est mortelle.


La vue en TPS et le style de combats font penser davantage à du hack’n’slash qu’à un jeu de baston façon street fighter. Normal ici ce n’est pas un, mais plusieurs ennemis qu’il faut combattre à la fois.


Les commandes sont simples; Croix pour sauter, Carré pour attaquer, Triangle pour effectuer une attaque plus puissante, plusieurs fois Carré pour effectuer des enchaînements… puis cela se corse… si vous émettez une bulle de plasma verte à force de frapper, appuyez sur rond puis Carré pour déclencher un mega combo. R1 pour parer les coups, et R2 pour « verrouiller » une cible.
Enfin le mode burst permet de passer en mode « je rigole vraiment pas » dès que la jauge burst est pleine avec le bouton L2. A vous les attaques ultra-puissantes et la quasi invincibilité.


Autre point fort, la transformation Shinobi – qui existe depuis les premiers opus de la série –.
Une courte séquence vous présente en petite tenue (enfin même à poil !) dans les airs, en train de revêtir de manière très magique votre costume de shinobi. C’est très suggestif et pas vraiment désagréable. Sûrement un des moments préféré des fans du genre, qui n’y verront que des étoiles… et des halos de lumière.


Fait étrange, lors des combats, les ennemis perdent leurs habits à force d’en prendre plein la tête… ça va plus loin que les simples déchirures sur le jean dans d’autres jeux occidentaux, normal n’oubliez pas, nous sommes ici au Japon.


Non mais je veux pas faire mon rabat joie mais comment la physique élémentaire permet-elle à un soutien gorge de pousser des seins d’une demoiselle autant en l’air ? Il y a un système d’hélium ou de contreforts à l’intérieur ? Ah ben non suis-je bête… il n’y a PAS de soutien-gorge !
D’ailleurs, c’est étrange ce sentiment que tous ces combats ne sont que prétextes pour montrer de belles courbes féminines, car la plupart de vos ennemis sont aussi des demoiselles, et pas une seule ne semble souffrir de complexes concernant sa poitrine, ni des effets dévastateurs de la gravité, comme par hasard !


Après avoir affronté plusieurs vagues ennemies, la fin du combat se solde par la notation de vos prestations. Ce qui donne lieu aussi à une augmentation de votre jauge d’expérience, la remise d’une belle somme d’argent et le déblocage de compétences.


Au début de l’aventure on vous fait bien comprendre – autant vos amis que vos ennemis – que malgré les bonnes notes, vous n’êtes qu’une « noob », lente et que l’on vous fait beaucoup de cadeaux. Votre rêve est de vous entraîner pour devenir une super Shinobi, tout comme l’était papy Hanzo, le shinobi légendaire, donc tout va bien, ça ne peut que s’améliorer.
Des graphismes « léchés »
Les détails et la modélisation des personnages sont très précis, les niveaux et décors sont, somme toute assez simplistes mais cohérents avec l’univers. On remarquera ça et là quelques textures pas belles ou des objets aux formes très basiques. Autant vous dire que la PS4 ne doit avoir aucun mal à faire tourner tout cela.


La vitesse de rafraîchissement est très bonne : on doit coller aux 60fps. Je n’ai pour ma part pas constaté de lag ou de glitchs.


Les ennemis sont variés par leurs tenues, il y a même des Big Mama très moches à corriger. Les combats peuvent mettre en scène de nombreux ennemis ou simplement un duel contre une mauvaise Shinobi ou même un membre de votre équipe, histoire de comparer qui a les plus grosses… aptitudes.
Dans l’ensemble on retiendra donc que le plus gros de l’effort s’est porté sur l’aspect visuel des combattantes, leurs animations et la grande variété de tenues qu’elles peuvent enfiler… un peu moins sur le reste.
La musique adoucit les meurtres
Les bandes sonores sont très bonnes lors des phases de combat. C’est très jap, très entraînant et dynamique… par contre les phases calmes et les menus me hérissent le poil.
La musique d’ambiance des menus me fait me demander si je ne me suis pas trompé en lançant le jeu… Est-ce là une musique de jeu de sudoku ou bien ai-je les oreilles qui partent autant en vrille que mes rétines ? Les effets sonores sont très répétitifs lors des attaques, comme dans beaucoup de jeux de combat hélas.
Les voix japonaises lors des phases « scénarisées » sont un gros plus de mon point de vue. Ne serait ce que pour la fidélité à l’univers Senran Kagura et les aspects de la culture jap représentés dans ce titre.
La machine à DLC et collectors :
Deux éditions sont proposées : l’édition standard et l’édition Rivals. Elle différeront surtout par les DLC inclus ou non, une habitude prise sur toutes les grosse licences. Des DLC bonus seront aussi disponibles pour ceux ayant effectué une pré-réservation.
Enfin une édition physique collector sera disponible (directement sur le site de Marvelous Europe).

