Développé par le studio indépendant Blindflug Studios, le shoot’em up AirHeart arrive aujourd’hui avec l’envie de réinventer le genre. Pari réussi ?
Le refuge céleste
Granaria. Cité céleste où prend place notre histoire. C’est au contrôle d’Amelia, une jeune aviatrice, que nous allons tenter de réaliser son rêve : partir en quête de la baleine céleste. Arrivé dans cette cité enfant avec son père, il lui contait l’histoire de cette créature fascinante, qu’il espérait croiser un jour… Malheureusement il disparut avant de la rencontrer. C’est donc en mémoire de son père, que notre héroïne décide de se lancer dans cette quête pleine de danger.


Pêche en altitude
Élément central du gameplay, la pêche servira à améliorer notre avion. Grâce à la recette de celle-ci nous pourrons acheter de nouvelles armes, de nouvelles pièces et même de nouveaux modèles aux capacités multiples, indispensables pour faire face au danger des cieux. Il sera possible aussi de gagner des ressources par le biais des affrontements faces aux pirates. Un système de craft intéressant et rafraîchissant, qui modernise grandement le genre.


Toujours plus haut
A l’image des shoot’em up arcade, le jeu se déroule sur 14 niveaux où aucun checkpoint n’existe. Une mécanique de jeu old school volontaire, qui place de suite la difficulté du titre. Il sera néanmoins possible de retourner à la base en cas de danger afin de valider l’acquisition du butin accumulé, par le biais d’un système de descente en piqué qui demandera d’esquiver les îlots des niveaux franchis précédemment. En cas de crash, vous perdrez aléatoirement un ou plusieurs équipements ainsi que l’intégralité de votre pêche. Prudence donc. Pour passer d’un niveau à l’autre, il faudra trouver sur le niveau en cours la rampe de lancement projetant notre engin vers le firmament.


Affrontement de haut vol
Chaque niveau sera l’occasion de découvrir de nouvelles espèces d’animaux marins célestes, mais aussi de se confronter aux pirates du ciel. Armé de votre avion de chasse, il faudra faire face à des ennemis coriaces et variés, qui seront un véritable rempart à votre ascension. De plus, tous les 4 niveaux, un boss bloquera l’accès au tableau supérieur. Une difficulté prononcée, tant le nombre d’ennemis et de projectiles à l’écran augmente a grande vitesse. L’échec au combat est extrêmement punitif, car il vous plonge automatiquement dans le mode piqué avec un contrôle limité de l’engin. Le retour à la base sera donc ardu avec la menace de perdre la totalité de votre équipement, vous obligeant à le racheter de nouveau ou le recréer via les ressources acquises aux fil des parties. Le défi sera donc relevé pour atteindre l’animal mystique.


Orchestration aérienne et arc-en-ciel visuelle
Point de vue musique les compositions d’AIRHEART sont légères et poétiques que ce soit dans le hangar ou dans les écrans narratifs. Pendant les phases de gameplay en revanche, les musiques sont beaucoup plus dynamiques, fidèle au déroulement de la partie. Du côté de la direction artistique, le cell shading colle bien à cet archipel célestes très colorés où chaque palier de niveaux disposent d’une ambiance et d’une teinte distincte. Un ensemble plaisant qui dégage une harmonie certaine.

