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[TEST] Dragon Quest Builders 2, le retour du Dragon Quest à la sauce Minecraft

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Publié par Richard

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Sorti initialement en décembre 2018 sur l’archipel nippon, le second opus de Dragon Quest version bac à sable parvient dans nos contrées ce 12 juillet. Après une première itération excellente qui avait connu une version PS Vita et PS4, celle-ci ne sera disponible que sur la console de salon. Embarquons pour cette nouvelle aventure toute en blocs!

DRAGON QUEST BUILDERS 2 - Trailer de Lancement

Bâtisseurs wanted

Les héritiers de Kaos, une secte brutale, qui voue un culte à la destruction exerce une véritable tyrannie sur le monde. Toute construction est synonyme de pêché et durement réprimandée. Une fois de plus, les « bâtisseurs » qui possèdent la science de la construction, sont traqués et emprisonnés, puis éliminés. La secte est même arrivée à faire croire aux habitants que les bâtisseurs sont responsables de leurs malheurs. Mais tout ça, c’est sans compter l’arrivée providentielle d’un jeune garçon (ou d’une jeune fille c’est au choix), c’est à dire VOUS, qui saurez redonner goût aux gens à la création et leur donnerez le courage de défier les sbires de cette secte malfaisante…

Ainsi, avant toute chose, nous pourrons choisir le sexe, l’apparence et le nom de notre avatar. L’histoire commence sur le bateau où, en tant que bâtisseur, nous sommes retenu prisonnier par les héritiers de Kaos. Cette partie, sous forme de mini quêtes données par le capitaine du navire, fera office de tutoriel pour apprendre les bases du gameplay.

La tempête faisant rage, le bateau sombre et notre héros se retrouve échoué sur une plage. C’est ici qu’il rencontre Malroth, personnage connu des fans de la saga, avec qui il fera équipe dans ses aventures. Malroth est amnésique, il ne sait pas d’où il vient ni comment il est arrivé là, tout ce qu’il sait, c’est qu’il aime la destruction…

Un gigantesque bac à sable

Le schéma est le même que dans le premier opus : on débarque dans ce qu’il reste d’un village, les habitants qui nous trouvent ridicule et un peu bêbête au départ, nous confient néanmoins des tâches que seul un bâtisseur peut accomplir (aller chercher tel ou tel matériau, construire un type de pièce, etc…). Après quelques missions effectuées, une vague de monstres énervés débarque pour tout casser et il faut les affronter, et ceci plusieurs fois jusqu’au boss. Quand une formule marche, pourquoi la changer?

Libre à vous ensuite de ne faire que le strict minimum requis pour valider la quête ou de construire de véritables palais. Dans ce grand bac à sable, la seule limite, c’est votre imagination!

Il est vrai que lorsque le premier opus fût annoncé, pas mal de gens hésitaient entre « génial » et « mouais bof… ».Et en fin de compte c’était bien génial! Car si Minecraft est la référence ultime en terme de jeu bac à sable, transposer le concept dans l’univers de Dragon Quest (et avec des graphismes nettement plus jolis au passage) était vraiment une recette payante. Ce second épisode reprend les codes du premier en y ajoutant une bonne dose de nouveautés :

  • Un mode multijoueur
  • Une vue à la 1ère personne
  • Un mode pur bac à sable
  • La possibilité de cultiver, comme dans Stardew Valley par exemple
  • Un monde sous-marin

Du Minecraft en (beaucoup) plus beau

Comme dans toutes les itérations de la licence, le charadesign a été confié aux mains expertes du maître Toriyama. Cela se remarque au premier coup d’oeil et ça donne un certain cachet au jeu. Les personnages semblent être des chibi de ceux de Dragon Ball, d’ailleurs certains PNJ ressemblent vraiment à des personnages tels que Bulma ou M. Satan.

Quant aux fameux blocs, qui constituent la base de tout, à l’instar du premier opus ils ne sont pas pixellisés à outrance comme le jeu dont les développeurs se sont inspirés. C’est donc beaucoup plus agréable à l’oeil.

Niveau sonore, cela rappellera une fois de plus beaucoup le premier épisode avec des musiques tantôt douces, tantôt épiques, qui changent selon les environnements visités et les événements en cours.

Une suite à la hauteur?

Ayant pas mal joué au premier DQ builders, manette en main cet opus ne peut que me le rappeler. J’aurai pu y jouer sans didacticiel tant je me sentais en terrain connu. Néanmoins, on peut y noter tout de même certains changements. J’ai l’impression déjà que celui-ci est plus facile, qu’on y est beaucoup plus assistés. Déjà au niveau des combats, avec un Malroth très costaud qui nous accompagne, et n’a pas froid aux yeux quand il s’agit de réduire du monstre en bouillie à grands coups de massue. Ensuite au niveau de la construction et de l’agriculture également où là, ce sont les habitants qui donnent de leur personne pour aider notre héros. Peut être dans l’optique de plaire au jeune public?

Dans le même style, on notera également que les armes et les outils ne s’usent plus par exemple, ou que les téléportations se font sans consommer d’item.

On reste dans des dialogues d’un humour bon enfant avec un héros muet que les gens ont tendance à sous-estimer. Un découpage du jeu en différentes îles sur fond de lutte du bien contre le mal, de la lumière contre l’obscurité, de la santé contre la maladie, etc…

On a maintenant aussi la possibilité de partager des clichés de nos créations. C’est par le biais de la construction d’un panneau, véritable fenêtre sur le monde, que l’on pourra consulter les publications des autres joueurs, et à l’instar de Minecraft, certains ont du talent (et du temps) pour construire des oeuvres monumentales!

VERDICT
Conclusion

Aussi bon que le premier, voire même un peu meilleur, Dragon Quest Builders 2 saura ravir les fans du premier opus comme ceux qui découvriront la licence. D’ailleurs, si vous n’avez pas joué au premier il n’est jamais trop tard !
On y retrouve ses repères tout en découvrant ses nouveautés, dans cet univers toujours si mignon.
En lisant cet article je pense que vous l’aurez compris, je suis conquis !

Sa longue et riche aventure solo est particulièrement agréable à jouer, on prend plaisir à construire et à cultiver avec les PNJ, l’humour est bon enfant et omniprésent. Son mode bac à sable permettra d’exprimer sa créativité sans scénario à suivre, seul ou avec ses amis!

Note des lecteurs0 Note
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✅ Points forts
Charadesign signé Akira Toriyama
Aventure longue en mode solo
Les nouveautés apportés par rapport au premier opus
Mode pur bac à sable
❌ Points faibles
Sentiment d’être parfois un peu trop assisté
Des quêtes qui peuvent être un peu répétitives
8.5
/10