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Test de Fate/EXTELLA LINK sur PS Vita

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Publié par Richard

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En cette fin de vie pour la PS Vita, Marvelous Games et Xseed (Senran Kagura) nous font le bonheur de localiser la dernière itération de Fate en Occident sur notre chère portable. Contrairement à la version PS4, nous n’aurons pas droit à une version physique, mais ne boudons pas notre plaisir, les sorties pour ce type de jeux se faisant très rares, voire inexistantes depuis un moment…

 

 

Le SE.RA.PH est en danger

Fate/EXTELLA Link, dont la sortie est prévue pour le 22 mars prochain, est la suite directe de Fate/EXTELLA : The Umbral Star sorti en janvier 2017 en Occident. Les évènements ont lieux dans le SE.RA.PH (abréviation de Serial Phantasm), un système informatique de réalité virtuelle construit sur la Lune par le Moon Cell, une ancienne civilisation. Ce système gère l’invocation de servants, des héros historiques (Charlemagne, Jules César, Jeanne d’Arc…) ou littéraires (le roi Arthur, Gauvain, Méduse la Gorgone…). En plus des 16 servants du précédent opus, s’ajoutent 10 nouveaux combattants que vous, Kishinami Hakuno, aurez la tâche de diriger contre un nouvel ennemi inconnu qui met en danger l’existence même du SE.RA.PH…

 

Pas de temps mort

Nous avons affaire ici à un jeu de beat’em all de type Musou. Comprenez que vous incarnez un guerrier puissant dans une lutte entre 2 armées sur une map divisée en secteurs. L’objectif (entre autres) sera de détruire les ennemis pour prendre possession des dits secteurs, à la manière d’un Dynasty Warriors. A la différence des titres d’Omega force, les déplacements entre les secteurs se font par des couloirs rapides et pas en parcourant la map. Cela permet d’aller de combat en combat sans discontinuer, l’action ne s’arrête pas.

 

 

Une ambiance anime japonais très plaisante

La saga Fate a également été déclinée dans plusieurs séries animées et cela se ressent bien dans la réalisation. Déjà le soft a un opening, et ça, ça me plaît. Le design des personnages digne d’un manga de qualité et l’OST très rythmée nous plongent dans une ambiance captivante. Les Noble Phantasm, attaques ultimes des servants, sont mis en scène de manière spectaculaire et, même si on peut les passer, je prends toujours plaisir à les voir en entier.

On remarquera qu’une nouvelle fois, à l’instar de Caligula Effect : Overdose, ou encore Sword Art Online, le thème de l’emprisonnement dans une réalité virtuelle est abordé. Thème qui semble particulièrement apprécié dans la littérature japonaise et qui offre des possibilités scénaristiques quasiment illimitées.

 

Des combats très dynamiques

Le premier servant que l’on pourra incarner est Charlemagne, alias Charlie. Il appartient à la classe dite « Saber » des guerriers spécialisés dans le combat rapproché. Il existe de nombreuses autres classes dans le jeu telles que Archer, Lancer, Caster, Berserker, Assassin, Ruler… Chacune ayant ses spécificités.

Un premier niveau faisant office de tutoriel permettra d’apprendre ou de se rappeler des commandes de bases, de la personnalisation des équipements, costumes etc…

Une fois lancé sur le champs de bataille, on prend immédiatement plaisir à détruire les fantassins de base et les Agressors à coup d’Active Skills avant de passer aux choses sérieuses et de croiser le fer avec les servants ennemis. Ces derniers sont bien plus résistants et ont plus de répondant. En donnant un coup d’épée pile au même moment que l’adversaire, on engage un duel dans lequel il faudra marteler la touche carré, afin de remplir au maximum la jauge présente à l’écran et ainsi l’emporter.

 

 

Certains Active Skills permettent de projeter l’adversaire et de démarrer un enchaînement aérien pendant lequel l’ennemi ne pourra pas se défendre. Une fois encore, la touche carré sera mise à rude épreuve! Si un servant allié se trouvent suffisamment proche (on aperçoit alors un lien qui le relie à son personnage), il participera également à cette attaque aérienne pour infliger plus de dégâts à l’antagoniste.

Et pour venir à bout des plus coriaces, une fois la jauge remplie, on peut lancer un Noble Phantasm dévastateur, lançant une cinématique toujours épique, quelque soit le servant utilisé.

 

 

Le bazar organisé

Qui dit Musou, dit une foule de soldats et l’environnement à gérer pour la machine. De ce côté on ne s’en sort pas trop mal avec Fate. De temps à autres quelques baisses de framerate, comme pendant l’utilisation de Drive skills lorsqu’il y a trop d’ennemis à l’écran. On pourra noter aussi que lors de l’utilisation des Active skills dans un coin du décor, la caméra a tendance à aller un peu où elle veut et on ne sait pas toujours où on est.

En dehors de ça, pas de défauts majeurs, le jeu est beau, autant que peut l’être un jeu PS Vita. Il ne fait aucun doute que la version PS4 le sera encore plus et bénéficiera quant à elle d’un mode multijoueur, malheureusement absent sur la console portable.

 

 

Un scénario à plusieurs branches

La trame principale est divisée en « jours ». Chaque jour offre plusieurs niveaux à jouer. Une fois terminé, on peut sélectionner un niveau débloqué du jour suivant selon le chemin emprunté. De cette manière, on aura accès à différentes fins. En effet, si au début tous les niveaux sont disponibles, à partir du quatrième jour ce ne sera plus cas et pour visionner les 4 différentes fins, il faudra compléter les 27 niveaux proposés.

Chaque niveau dispose de 4 paliers de difficulté : EASY, NORMAL, HARD et EXTRA HARD (disponible uniquement après avoir débloqué toutes les fins).

 

 

L’histoire tient en haleine jusqu’au bout et comprends de nombreuses phases de dialogue. Les voix sont en Japonais, sous titrées en Anglais uniquement.

Vous trouverez également un mode Extra Battle qui permet de rejouer des batailles en utilisant d’autres servants.

 

Pour conclure

Voici le genre de jeu tout à fait adapté à une console portable. En effet, avec des batailles qui durent une vingtaine de minutes environ, on peut aussi bien progresser en jouant un peu chaque jour dans les transports ou à la pause déjeûner, qu’à la maison si on n’a pas le temps ou l’envie d’allumer sa PS4. On peut aussi le dévorer et ne s’arrêter qu’une fois arrivé à la fin!

Quand on m’a annoncé que Fate/EXTELLA LINK serait localisé en Europe je n’y croyais pas. Depuis que je possède la PS Vita, on me dit qu’elle est morte et qu’elle n’a pas de jeux. Même après l’annonce officielle de la fin de cette console, certains éditeurs osent encore faire mentir cet état de fait. Chapeau bas et merci à Marvelous et Xseed pour ce titre de grande qualité.


Voici un beau cadeau pour ceux qui ont décidé de soutenir la portable de Sony jusqu’à la fin. Un bon Musou à l’action permanente, emmené par un scénario qui tient la route. Vivement recommandé pour ceux qui ne jouent que sur PS4 aussi, évidemment!


Ce jeu convient : 

  • Aux aficionados de Musou style Dynasty/Samurai Warriors
  • A ceux qui connaissent la saga Fate comme à ceux qui aimeraient la découvrir
  • Aux amoureux de PS Vita

Points positifs

  • Très bon Beat’em all
  • 26 servants jouables
  • Localisation européenne pour la PS Vita

Points négatifs

  • Anglais uniquement
  • Pas de sortie physique sur PS Vita En Europe (production de cartouches terminée)

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