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Test The Princess Guide sur PS4

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Publié par Richard

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Nippon Ichi Software (Yomawari, Disgaea, Penny Punching Princess…) nous propose 1 an après sa sortie au Japon, un action-rpg 4 en 1. Entre temps, le jeu aura malheureusement perdu sa version PS Vita… Voyons voir ce que nos 4 princesses ont dans le ventre!

 

 

JE NE MANGE PAS DE GRAINES!

Après un tutoriel nous enseignant les rudiments du combat et de la stratégie, une discussion s’engage avec notre officier supérieur. Notre valeur sur les champs de bataille n’étant plus à prouver, celui-ci nous enjoint d’embrasser une cause plus grande en devenant le maître d’armes d’une princesse. En effet, le mal rôde et ces dirigeantes ont fort besoin d’un guide pour les conseiller et leur enseigner l’art de la guerre.

Mario et d’autres nous ont appris depuis toujours que dans un jeu, la princesse, et bien on va la sauver. Ici nos demoiselles n’en ont pas besoin du tout, elles savent se battre. Elles ont juste besoin qu’on les félicite ou qu’on les gronde pour les aiguiller sur le bon chemin.

La première étape sera donc de choisir à qui nous offrirons notre épée. Commençons par les présentations de ces nobles dames :

 

 

Voici Liliartie, la Princesse Guerrière à l’appétit sans limite. Son but principal est de terrasser les dragons pour en faire des steaks.

 

 

 

La Princesse Sorcière, Veronica. Elle règne en tyran sur la plus puissante guilde de magiciens et a pour objectif de dominer le monde.

 

 

 

Je vous présente ma chouchoute : la princesse Monomaria. Issue d’une famille noble dont la maison est tombée en disgrâce, la Princesse à la Rose à pour but de restaurer l’honneur de son nom.

 

 

 

Et enfin, la Princesse Dragon, Alpana. Elle est issue d’une longue lignée de prêtres dragons et cherche l’harmonie entre les races.

 

 

Ceci est une carte (?!)

Ce choix cornélien effectué, après une brève introduction auprès de notre nouvelle apprentie, nous est présentée la map. Des petits villages reliés les uns aux autres par des routes, sur lesquelles il faudra déplacer des pions bleus représentants nos équipes. On verra également des pions rouges, représentant l’ennemi. Pour atteindre le lieu de mission, le pion se déplace très lentement, heureusement cela peut être accéléré en maintenant la touche R1. Evidemment, si le pion bleu croise un rouge en cours de route, cela engage un combat.

 

J’avoue ne pas vraiment comprendre l’intérêt de cette map, du moins son système de déplacement et de gestion du temps. Peut être les développeurs ont-ils voulu donner un aspect stratégique à cette partie du jeu mais ce n’est pas très clair…

 

CHAAARRGEEEEEZ !!!

Les combats sont dynamiques, basés sur le même système que Penny Punching Princess, à la différence que vous avez une escouade de chevaliers pour vous prêter main forte.

Liliartie se bat avec une hache de guerre, Veronica avec sa baguette magique, Monomaria avec un canon muni d’une baïonnette et enfin Alpana avec une épée. Leurs soldats suivent leur styles d’armes et de combat.

Tout ce gentil petit monde affrontera d’autres chevaliers en armure ainsi que des dragons, yeux volants et autres joyeusetés mais aussi souvent… des oignons! Et qui mordent les bougres!

En fait pendant les combats, on passe en mode “chibi” et tous les personnages à l’écran, amis comme ennemis, sont très kawaii!

Des combinaisons de touches, expliquées dans le tuto de départ, permettent d’effectuer différentes attaques et de donner des ordres aux bidasses. Il est également possible de mettre en place des stratégies, comme encercler l’ennemi par exemple. Bien pratique quand on a affaire à des monstres plus résistants comme des grands dragons.

 

 

Vous trouverez aussi sur le terrain des reliques, qui sont en fait des pièges. En s’en approchant il est possible de s’en emparer en maintenant la touche rond. Ensuite, s’en servir contre les ennemis pourra par exemple les paralyser quelques instant en plus de les blesser.

Le professorat passe aussi par le fait de féliciter (praise) ou gronder (scold) notre jeune apprentie selon ses actions et sa façon de combattre. Cela aura un effet immédiat sur elle comme restaurer ses HP si on l’encourage ou augmenter sa vitesse si on la réprimande.

 

Tu es assise sur quelque chose?

Lors des phases de dialogue (Japonais sous-titré Anglais), les personnages bougent sur place bizarrement et rapidement, comme si ils étaient secoués ou en train de rebondir. J’avoue avoir trouvé ça assez gênant. En revanche, le charadesign est lui très sympathique.

De plus, lors de ces mêmes phases, les protagonistes et les dialogues apparaissent très grand à l’écran. Le soft étant sorti sur consoles portables (PS Vita et Switch), ça donne l’impression qu’il a été porté tel quel sur PS4, sans prendre le temps de l’adapter au format téléviseur. C’est assez désagréable.

 

Le gras, c’est la vie.

 

Puis-je disposer, Madame?

On regrettera une nouvelle fois que ce jeu sorti sur PS Vita au Japon ne soit localisé que sur PS4 en Europe. Fate/EXTELLA LINK nous a récemment prouvé qu’il était toujours possible de le faire, ne serait-ce qu’en dématérialisé. D’autant qu’il s’agit d’un jeu tout à fait adapté au format consoles portables.

The Princess Guide est un petit A-RPG sympathique, néanmoins assez court. En effet, il faudra environ 7h pour atteindre le générique de fin. Cela dit, pour voir la conclusion de toutes nos héroïnes, on peut multiplier ce temps par 4.

Mis à part ses phases de dialogues agaçantes et sa map étrangement conçue, j’ai apprécié ce jeu pour ses combats très dynamiques et son ambiance kawaii. Les personnages sont attachants et drôles, il est plaisant de les diriger.


The Princess Guide est un sympathique petit jeu à prix abordable. Son style graphique et son doublage japonais raviront les fans de culture nippone.


Ce jeu convient : 

  • À ceux qui ont aimé Penny Punching Princess
  • Aux amateurs de A-RPG et de hack’n’slash
  • Aux fans de chibi

Points positifs

  • Charadesign chibi
  • Doublages de qualité
  • Combats pleins d’action
  • 4 héroïnes, 4 aventures

 

Points négatifs

  • Phases de dialogues agacantes
  • Carte ennuyante

 


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